Archive for the 'Pages d’enfants' category

La base de lancement de fusées V1

Juin 26 2006 Published by under Pages d'enfants, Patrimoine

Les bases de lancement de fusées V1

Interventions : MM Bocquet, Dobinson, Rabaey, Serander.
Collecte d’informations : élèves du cm2 d’Hénouville.
Rédaction : Arthur, Romain puis Alexandre, Dylan, Grégoire, Manon, Robin, Théo.

V1

Pendant la seconde guerre mondiale, en 1944, les Allemands se servaient de ces bases, construites en Normandie, pour tirer des fusées V1 sur l’Angleterre. Vous pouvez en voir une à la Vaupalière à côté du château du Parquet, une autre à Hénouville, près de la maison du garde-forestier.

Le mot V1 vient de l’allemand « Vergeltungswaffe » qui veut dire « arme de représaille ».

La base de lancement de Hénouville

La base de lancement de Hénouville, était dans la forêt de Roumare à l’endroit qui s’appelle le Robot. Nous sommes allés la voir.

La base était équipée d’un lanceur pour faire partir le V1. On voit bien encore l’atelier de montage, la dalle de réglage, le trou de la rampe, les abris.

On voit très bien deux abris en béton. Ils sont légèrement enfoncé dans la terre. Il y en a un petit et un plus grand. Le troisième abri est plus difficile à trouver. Il se cache sous les ronces, à proximité de la rampe de lancement.

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Des commerçants d’Hénouville

Juin 13 2005 Published by under Pages d'enfants, Patrimoine

Groupes de travail
Interventions: M. Pelfrene, Mme Ernult, M Laillier.
Collecte d’informations: cm1 cm2
Rédaction: Adeline R., Léa P.,puis Robin Vai., Camille H.

Le café Hue

Ce café était habité par les grands-parents de madame ERNULT qui habite toujours à Hénouville. La petite fille sur la photo est devenue madame ERNULT qui a répondu à nos questions. La maison existe toujours rue de Béthléem. On ne sait même pas quand ce café a ouvert : parce qu’ il a ouvert il y a très longtemps. Il a fermé en 1944. Le grand-père de madame ERNULT trouvait son stock à Rouen.

Café Hue

Le café Bourguignon

Café Bourguignon

Par rapport à celui de monsieur PELFRENE, ce café était séparé de l’épicerie. Mme Ernult trouve que ce travail était trop dur pour le choisir, et à notre époque , il n’ y aurait plus beaucoup de clients. Dans le temps il n’ y avait pas beaucoup de travail , alors on était bien obligé d’accepter de faire tout ça.

Le café de la Grande Rue (café du Coing)

C’était le dernier café d’Hénouville sous le nom de Café du Coing. Il est habité en ce moment par M et Mme Lassire. Auparavant ce café appartenait à leur fille Mme Brigitte Bly (cf correction de Mme Brigitte Lassire). Auparavant encore il était habité par M et Mme Duhamel. Après la guerre de 39/45 le propriétaire était M Henri Le Fol (qui était fossoyeur* et garde–champêtre* d ’Hénouville). Il fut remplacé par M et Mme Sageot.

*Fossoyeur : c’est un homme qui creuse des tombes dans le cimetière.
*Garde-Champêtre : c’est un homme qui fait respecter la loi dans les villages.

Café de la Grande Rue

Sur la photo on voit M. et Mme PELFRENE, et leur fils Eugène (correction de M. VAUCLIN). M. René PELFRENE a créé le Ranch du Monastère et a été conseiller municipal. C’est M. René PELFRENE qui a accepté de répondre à nos questions pour ce dossier.

Ce café a été ouvert vers 1900 et était habité par M et Mme PELFRENE. Monsieur PELFRENE était charron, coiffeur, herbager (éleveur) et tenait le café et une épicerie, il se levait à 5h00 et se couchait à 22h00. Il travaillait aussi le dimanche car il y avait beaucoup de monde dans le café. Les gens jouaient par exemple aux dominos. Les vacances n’existaient pas, il a fallu attendre 1936 pour connaître une semaine de vacances. Pour l’aider dans ses métiers, M. PELFRENE avait 2 ou 3 ouvriers.

Dans l’épicerie, M et Mme PELFRENE vendaient des harengs frais, du poisson, des atignoles, du cidre, du pain. Le pain à cette époque pesait 3 Kg.

M PELFRENE coupait les cheveux des hommes et des enfants. Il leur faisait « la boule à zéro ». Tous les matins il y avait des clients pour la coiffure, et parfois jusqu’à midi et même après.

Beaucoup d’ouvriers qui travaillaient derrière l’église à ramasser des cailloux dans les carrières venaient très tôt dans son café. Après les ouvriers allaient à l’ épicerie pour y acheter des vêtements et des casses- croûtes. A l’époque on faisait beaucoup de métiers pour gagner sa vie.

On ne refusait jamais un travail demandé. Une fois par an, M PELFRENE passait chez les clients pour les factures de l’année passée pour le travail de charron. Toutes les fermes avaient des charettes.

Les six cafés d’Hénouville ne se disputaient pas entre eux, M PELFRENE, par exemple, ouvrait son café avant les autres, chacun avait ses clients.

Nous avons rencontré en Juin 2005 monsieur Hautdecoeur. Il possédait ce café de 1947 à 1968. Il était aussi maréchal ferrant, épicier, coiffeur, charron. Il nous a expliqué que sur la photo on voit de fausses fenêtres : la deuxième et la sixième en partant de la gauche. Ce monsieur habite maintenant pas très loin du café. C’est un autre monsieur qui habite le café de la Grande Rue et nous l’avons aussi rencontré.


Les élèves présentent l’histoire d’Hénouville au cours d’une exposition.

Les élèves présentent l’histoire d’Hénouville au cours d’une exposition.

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Le camp américain Twenty Grand à St Pierre de Varengeville

Mai 21 2005 Published by under Pages d'enfants

Interventions: José Luis Gonzales – Frank Dowell – La Mairie de St Pierre de Varengeville.
Collecte d’informations: Plusieurs groupes de travail.
Rédaction: Arthur S, Quentin J, Kévin G puis Marie, Léna, Iliana.

Les camps cigarettes

Les élèves découvrent les gravures des soldats américains.

En Normandie, pendant la seconde guerre mondiale, les camps cigarettes étaient des camps avec des noms de cigarettes Américaines. Ils servaient de camps intermédiaires (camps qui servaient d’escale aux soldats qui partaient au front ou revenaient).

Il y a 5 camps cigarettes, dont Le Twenty Grand. Le Twenty Grand était situé à St Pierre de Varengeville près d’Hénouville. Les premiers soldats Américains apparurent à l’automne 1944. En novembre 1944, des Américains investissent le château «Le Breton» puis, en décembre 1944, le camp fut mis en place et en premier ! Il comptait 2000 parfois 3000 hommes dont du personnel Français, et mesurait plusieurs dizaines d’hectares.

Richard Cauble

Les élèves du cm2 d’Hénouville et leur instituteur Thierry Coz ont retrouvé un des soldats américains qui avait gravé son nom et son état sur un arbre de l’ancien camp Twenty Grand : Richard Cauble. Continue Reading »

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Le château du Bellay

Mai 07 2005 Published by under Pages d'enfants, Patrimoine

Groupes de travail
Interventions: M Pecot.
Document: Extraits de « Le château du Bellay » de Dagnet & Laquerrière
Collecte d’informations: le cm2 d’Hénouville
Rédaction: Marielle et Margaux

Les origines
Le nom de Bellay vient du nom du fief « Le bel Hest » dû à un hêtre sûrement magnifique.

Le château du Bellay fut construit pour M. Jean du Resnel en 1630. Avant la révolution, Hénouville était partagé en plusieurs fiefs. Sur le plateau, il y avait le fief du Hamel et le fief du Bellay. Le château du Bellay était une résidence secondaire. Malgré les appels de l’Abbé Faye, curé d’Hénouville, et le soutien de la Société des Amis des Monuments Rouennais, le château fut détruit en 1901 (il était à l’abandon) par l’entrepreneur M.Pigache.

Ruines du chateau

Quelques habitants du château
Le premier seigneur du Bellay était Jean du Resnel, conseiller du Roi et contrôleur des finances dans la Généralité de Rouen. Il était le grand–oncle de l’Abbé du Resnel. Cet Abbé s’appelait Jean-François du Resnel il était l’Abbé de Notre Dame des Sept Fontaines, membre de l’Académie Française. Jean-François du Resnel fut sûrement le plus célèbre propriétaire du château. Il était né en 1792 à Rouen et mourut en 1761 à Paris.

M. Pecot y habite maintenant. M. Pecot a acheté la propriété pour en faire une ferme. Il vit dans la maison l’intendant du château .

L’architecture

Le château du Bellay était construit en argile (extraite et cuite sur place) et en silex (extrait des carrières d’Hénouville dont il reste des traces). Le mur actuel de la propriété n’est sûrement pas d’origine : la route de Montigny passe sur l’ancienne propriété. La chapelle Saint-Jean, chapelle du château, devait se trouver à l’emplacement actuel du carrefour du Bellay.

L’intérieur du château

A l’intérieur, le château était décoré avec beaucoup de goût. Les fenêtres avaient des petits carreaux, et le sol était coloré avec du carrelage aux couleurs vives. Aussi l’escalier avait un style particulier à la Normandie, avec ses larges piliers surmonté de potiches. Les paliers et le dessus des marches étaient en petits pavés verts recouvert d’un vernis très brillant. Les portes de communications étaient taillées en plein bois. Dans un des cabinets du rez-de-chaussée, des lambris en bois finement sculpté étaient très beaux.

carreaux de pavement

Montage de carreaux de pavement provenant du château du Bellay et actuellement au musée national de la Renaissance, Château d’Ecouen
Photo de la Réunion des Musées Nationaux.

Le château du Hamel
Le château du Hamel était, avant la révolution, le deuxième château seigneurial d’Hénouville le haut. Il n’en reste qu’un colombier qui est tombé en ruine ces dernières années.

Au 18ème siècle, il appartenait à la famille Richomme. Jean-Louis Richomme, écuyer, était Conseiller au Parlement de Normandie.

chateau du Hamel

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