La base de lancement de fusées V1

Juin 26 2006

Les bases de lancement de fusées V1

Interventions : MM Bocquet, Dobinson, Rabaey, Serander.
Collecte d’informations : élèves du cm2 d’Hénouville.
Rédaction : Arthur, Romain puis Alexandre, Dylan, Grégoire, Manon, Robin, Théo.

V1

Pendant la seconde guerre mondiale, en 1944, les Allemands se servaient de ces bases, construites en Normandie, pour tirer des fusées V1 sur l’Angleterre. Vous pouvez en voir une à la Vaupalière à côté du château du Parquet, une autre à Hénouville, près de la maison du garde-forestier.

Le mot V1 vient de l’allemand « Vergeltungswaffe » qui veut dire « arme de représaille ».

La base de lancement de Hénouville

La base de lancement de Hénouville, était dans la forêt de Roumare à l’endroit qui s’appelle le Robot. Nous sommes allés la voir.

La base était équipée d’un lanceur pour faire partir le V1. On voit bien encore l’atelier de montage, la dalle de réglage, le trou de la rampe, les abris.

On voit très bien deux abris en béton. Ils sont légèrement enfoncé dans la terre. Il y en a un petit et un plus grand. Le troisième abri est plus difficile à trouver. Il se cache sous les ronces, à proximité de la rampe de lancement.

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Les chapelles d’Hénouville

Mai 10 2006

Jusqu’au XVIIe siècle, il semble que le seul lieu de culte était l’église paroissiale Saint-Michel. Puis le village se dota de plusieurs chapelles édifiées dans les enclos seigneuriaux. Ce redécoupage paroissial fréquent sous l’Ancien Régime, effectué pour des raisons de commodité ou de prestige par les seigneurs des différents fiefs, permettait parfois de desservir des hameaux distants et mal reliés avec le bourg.

La chapelle Sainte-Anne au château du Hamel.

Elle fut édifiée en 1650 par Jean Richomme, conseiller du Roi et auditeur en sa chambre des comptes de Normandie. Dans la requête qu’il adresse pour sa construction, il explique que sa propriété est distante d’un quart de lieue et que tous les voisins approuvent cette installation. La chapelle est dotée d’une pistole de rente à charge de célébrer la messe le jour de la Sainte Anne. En 1717, la chapelle est interdite par Mgr d’Aubigné, archevêque de Rouen. La messe de la Sainte Anne sera acquittée dans l’église paroissiale tant que la chapelle ne sera pas dotée et fournie de ce qui manque. On signale que la toiture est à réparer.

La chapelle Saint-Jean au château du Belley.

Très certainement construite en 1632 par Jean du Resnel, conseiller au parlement de Rouen, celle-ci était en titre en 1647. L’archevêque de Rouen lors de sa visite en 1717 signale que le tableau de la contretable est presque entièrement terni et passé et que la couverture est en mauvais état. A l’intéieur, elle est bien lambrissée, décorée et entretenue, et fournie de toutes les étoles consacrées à la réserve d’une chasuble pour le violet. On y célèbre alors rarement la messe.

La chapelle Saint-Jacques au château du Mesnil-Riblault

Jean-Baptiste Ribault, écuyer, seigneur du Mesnil, fonde en 1621 une messe à perpétuité en l’abbaye Saint -Georges de Boscherville. A sa mort en 1629, sa veuve et son fils obtiennent qu’il soit enterré dans la chapelle Saint-Jean de l’abbaye ainsi que tous ses successeurs. Ce droit fut effectivement maintenu jusqu’à la Révolution. Cependant, en 1664, son petit-fils, Jacques Ribault fait édifier une chapelle sous le vocable de Saint-Jacques, adjacente au manoir seigneurial. Elle est bien construite et artistement élaborée car la maison du manoir est fort éloignée de l’église d’Hénouville avec un chemin difficile et même quelques bois à passer avec une montagne très rude pour accéder ladite église. La chapelle est dotée d’une rente de 12 livres tournoi afin qu’un prêtre vienne y célébrer la messe. La chapelle qui figure sur le plan cadastral de 1828 sera démolie lors de travaux en 1880.

La chapelle Sainte-Saire au manoir Saint-Saire.

On sait peu de choses de cette chapelle édifiée en 1645 au nord du manoir, vavassorie de la seigneurie du Mesnil. Le patronage de Saint Saire, évêque d’Amiens au VIIe siècle, est du reste peu fréquent dans notre région.

La chapelle Sainte-Anne à la Fontaine.

En plus de ces chapelles, on peut mentionner la chapelle Sainte-Anne à la Fontaine (sur la commune de Saint-Pierre-de-Varengeville) qui desservait ce hameau éloigné de l’église. Ruine envahie par le lierre au siècle dernier, elle est remise en état et rendue au culte par les soins de Mme Jean Darcel vers 1880. Au début, ermitage des pères Dominicains du havre, on y célébra la messe jusqu’en 1953.

les ruines de la chapelle Ste Anne vers 1840. Photo archives départementales de Seine-Maritime

Arnaud Serander, janvier 1996

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La mairie-école d’Hénouville

Mai 10 2006

Après la Révolution, c’était le presbytère qui servait de salle de réunion pour le nouveau Conseil municipal et pour l’instruction des enfants du village.plan aquarellé de la Mairie en 1886. Archives départementales de Seine-Maritime

En 1832, les réunions du Conseil municipal ont lieu dans une salle du château du Perrey, propriété du baron de Schonen, maire de la commune. Continue Reading »

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Des commerçants d’Hénouville

Juin 13 2005

Groupes de travail
Interventions: M. Pelfrene, Mme Ernult, M Laillier.
Collecte d’informations: cm1 cm2
Rédaction: Adeline R., Léa P.,puis Robin Vai., Camille H.

Le café Hue

Ce café était habité par les grands-parents de madame ERNULT qui habite toujours à Hénouville. La petite fille sur la photo est devenue madame ERNULT qui a répondu à nos questions. La maison existe toujours rue de Béthléem. On ne sait même pas quand ce café a ouvert : parce qu’ il a ouvert il y a très longtemps. Il a fermé en 1944. Le grand-père de madame ERNULT trouvait son stock à Rouen.

Café Hue

Le café Bourguignon

Café Bourguignon

Par rapport à celui de monsieur PELFRENE, ce café était séparé de l’épicerie. Mme Ernult trouve que ce travail était trop dur pour le choisir, et à notre époque , il n’ y aurait plus beaucoup de clients. Dans le temps il n’ y avait pas beaucoup de travail , alors on était bien obligé d’accepter de faire tout ça.

Le café de la Grande Rue (café du Coing)

C’était le dernier café d’Hénouville sous le nom de Café du Coing. Il est habité en ce moment par M et Mme Lassire. Auparavant ce café appartenait à leur fille Mme Brigitte Bly (cf correction de Mme Brigitte Lassire). Auparavant encore il était habité par M et Mme Duhamel. Après la guerre de 39/45 le propriétaire était M Henri Le Fol (qui était fossoyeur* et garde–champêtre* d ’Hénouville). Il fut remplacé par M et Mme Sageot.

*Fossoyeur : c’est un homme qui creuse des tombes dans le cimetière.
*Garde-Champêtre : c’est un homme qui fait respecter la loi dans les villages.

Café de la Grande Rue

Sur la photo on voit M. et Mme PELFRENE, et leur fils Eugène (correction de M. VAUCLIN). M. René PELFRENE a créé le Ranch du Monastère et a été conseiller municipal. C’est M. René PELFRENE qui a accepté de répondre à nos questions pour ce dossier.

Ce café a été ouvert vers 1900 et était habité par M et Mme PELFRENE. Monsieur PELFRENE était charron, coiffeur, herbager (éleveur) et tenait le café et une épicerie, il se levait à 5h00 et se couchait à 22h00. Il travaillait aussi le dimanche car il y avait beaucoup de monde dans le café. Les gens jouaient par exemple aux dominos. Les vacances n’existaient pas, il a fallu attendre 1936 pour connaître une semaine de vacances. Pour l’aider dans ses métiers, M. PELFRENE avait 2 ou 3 ouvriers.

Dans l’épicerie, M et Mme PELFRENE vendaient des harengs frais, du poisson, des atignoles, du cidre, du pain. Le pain à cette époque pesait 3 Kg.

M PELFRENE coupait les cheveux des hommes et des enfants. Il leur faisait « la boule à zéro ». Tous les matins il y avait des clients pour la coiffure, et parfois jusqu’à midi et même après.

Beaucoup d’ouvriers qui travaillaient derrière l’église à ramasser des cailloux dans les carrières venaient très tôt dans son café. Après les ouvriers allaient à l’ épicerie pour y acheter des vêtements et des casses- croûtes. A l’époque on faisait beaucoup de métiers pour gagner sa vie.

On ne refusait jamais un travail demandé. Une fois par an, M PELFRENE passait chez les clients pour les factures de l’année passée pour le travail de charron. Toutes les fermes avaient des charettes.

Les six cafés d’Hénouville ne se disputaient pas entre eux, M PELFRENE, par exemple, ouvrait son café avant les autres, chacun avait ses clients.

Nous avons rencontré en Juin 2005 monsieur Hautdecoeur. Il possédait ce café de 1947 à 1968. Il était aussi maréchal ferrant, épicier, coiffeur, charron. Il nous a expliqué que sur la photo on voit de fausses fenêtres : la deuxième et la sixième en partant de la gauche. Ce monsieur habite maintenant pas très loin du café. C’est un autre monsieur qui habite le café de la Grande Rue et nous l’avons aussi rencontré.


Les élèves présentent l’histoire d’Hénouville au cours d’une exposition.

Les élèves présentent l’histoire d’Hénouville au cours d’une exposition.

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